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Alléger la pression et s’occuper de Soi. Vraiment.

  • Photo du rédacteur: Coralie Sawruk
    Coralie Sawruk
  • 21 nov.
  • 2 min de lecture

Ganesha à Bali
Lune, Cyrus et Nyx au Salagou, France photo par Coralie Sawruk | Tous droits réservés

À l’heure où j’écris ces lignes, le temps s’est assombri. Le vent hurle au-dessus de moi. Bientôt l’hiver.


Si les débuts d’année me hantent, la fin d’année, régale toujours ma curiosité : je vais enfin découvrir la réponse à une énigme posée des mois plus tôt. En l’occurrence, cette vague intuition de devoir me materner, qui a servi de fil conducteur à 2025.


Au début, le concept me semblait fuyant. Puis, en observant une amie interrompre sans cesse ce qu’elle faisait pour s’occuper de son fils de deux ans, je me suis dit que rester présente, écouter dans l’instant, pourrait être un bon point de départ.


Alors cette année, je me suis autorisée à alléger la pression et s’occuper de Soi.


Aller marcher entre deux cours au lieu de rester enfermée à terminer ma facturation “avant la fin de semaine”.

Improviser un déjeuner en terrasse avec mon compagnon ; envoyer ma lettre d’info avec un jour de retard.

M’octroyer deux jours en last minute pour rejoindre une de mes chères amies, pas très loin d’ici.

Ou même… remplacer ma pratique posturale par de la lecture (car je ne pouvais absolument pas attendre le soir pour commencer mon nouveau livre sur ces femmes renonçantes hindoues).


Ces petites poches de joie, de contentement, de bonheur ont rythmé mon année. Elles lui ont donné un ton plus léger. Plus libre. Plus riche. Soudain, toute la pression de faire continuellement, de produire plus (de Yoga, d’introspection, d’administratif, de plans pour le futur “au cas où”)… toute cette pression auto-imposée s’est dissoute dans la joie des moments réellement vécus.


Au fil des mois, j’ai ré-appris à reprendre mon souffle pour mieux continuer ce que j’avais à faire ensuite. J’ai compris que distinguer la voix qui impose de celle qui suggère nous aide à créer un dialogue intérieur où chacune peut être entendue.


S’autoriser à alléger la pression et s’occuper de Soi, c’est avant tout se consacrer à ce qui se trouve là, juste devant nous : s’autoriser à être, et non à faire.


Donnez-vous la permission d’aller rencontrer ces instants. Dès aujourd’hui.


Peut-être s’agit-il simplement d’arrêter de croire que l’on doit rester rigide en permanence, et se permettre un peu de fluidité, de créativité. De penser moins à ses obligations, et davantage à ce que l’on souhaite offrir aux autres.


Et puis, juste se faire confiance : l’élan du coeur a souvent plus de justesse que tous les plans qui envahissent notre esprit.






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